Ca n'a pas collé entre nous...

Il en est des livres comme des histoires de coeur : parfois ça ne colle pas... et vu que je ne tiens pas forcément à épiloguer dessus, à leur consacrer un article entier,  voici un bref récapitulatif des romans et/ou BD à mettre dans cette catégorie : 

J'avais adoré La Mémoire des vaincus, de Michel Ragon, fresque monumentale sur la gauche à travers plusieurs générations. J'avais été moins emballée par Un si bel espoir, mais sans avoir non plus de vrais reproches à lui faire. Mais alors là... Je m'attendais à une vision romancée de la relation entre Georges Clémenceau et Louise Michel ; à la place, je me suis goinfre un simulacre de livre d'histoire, mal agencé, fouilli, brouillon... pouah, pouah ! Très déçue...

Georges et Louise, de Michel Ragon. Editions Le Livre de Poche.

Encensé un peu partout, quand je suis tombée sur Soie chez mon soldeur préféré, je n'ai pas hésité. Et pourtant ! Lu d'une traite, ce roman qui raconte la vie de Hervé Joncour, et ses allers-retours au Japon pour y ramener des vers à soie; m'a un peu interloquée : si l'ennui ressenti à sa lecture restait relativement tolérable, j'ai été assez agacée par le style, les répétitions, et surtout je me suis posée la question : mais pourquoi diable ce roman as t-il eu tant de succès ? J'ai du louper un truc là...

Soie, de Alessandro Barrico. Editions Gallimard. Collection Folio.

Encore un livre dont on a beaucoup parlé sur la blogosphère, et dans lequel je me suis lancée. Au début, j'étais plutôt prise dans l'histoire, puis... je ne sais pas, c'est difficile à décrire, mais quelque chose dans le style de Véronique Ovaldé m'a dérangée. Il est très rare que j'abandonne un livre en cours de route, mais là j'ai lâché à la page 165/293. Par contre, le jour où je n'ai plus rien à lire (dans environ 78 ans d'après mes calculs) je veux bien essayer de le reprendre là où je l'ai laissé. Ou pas.

Ce que je sais de Vera Candida, de Véronique Ovaldé. Editions de l'Olivier.

L'histoire d'un gamin qui s'ennuie ferme dans un bled paumé, aux allures de village fantôme... et qui décide de zigouiller tout le monde, y compris ses proches. La joie incarnée cette BD... Et bien, malgré les jolies couleurs, j'ai détesté le dessin et l'histoire ; je n'ai franchement rien à dire de positif sur cette BD. Mais ce doit être mon côté bisounours qui ne peut tolérer autant de sadisme et de perversion. Et de la part d'un enfant, franchement, pouah, pouah, pouah ! (vous remarquerez le caractère explicite de cette onomatopée )

Un léger bruit dans le moteur, de Gaëts et Jonathan Munoz. Editions Physalis.

Il doit me manquer quelques neurones là-haut, mais je n'ai rien compris à cette histoire, n'arrivant pas à distinguer Miguel, le héros, du deuxième homme qui entre ensuite en scène - l'uniformité physique des personnages y étant un peu pour quelque chose. Je ne sais pas non plus si j'ai aimé le dessin, très proche du style de Botero. D'un côté, j'ai trouvé les coloris assez beaux, d'un autre, cette façon de déformer les corps m'a gênée. Sur ce coup là, je ne pense pas que cela vienne vraiment de la qualité de la BD, mais de mon ressenti... jsuis passée à côté...

Noir Tango, de Philibert et Mickaël Monnin. Editions Akileos.